Entretien avec Claude Calame

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Actuellement directeur d’études à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) et attaché au Centre « Anthropologie et histoire des mondes anciens » (ANHIMA, 2 Rue Vivienne, F-75002 Paris), Claude Calame a été longtemps professeur de langue et littérature grecques à la Faculté des Lettres de l’Université de Lausanne où il a notamment présidé le Département Interfacultaire d’Histoire et de Sciences des Religions. Après un enseignement à l’Université d’Urbino en Italie, puis dans un lycée lausannois, après une brève enquête de terrain dans la région du Sépik en Papouasie-Nouvelle Guinée, il a également enseigné aux Etats-Unis, à l’Université de Yale, ainsi qu’à l’Ecole doctorale en sciences humaines de l’Université de Sienne. En 2010, il a publié « Prométhée généticien » (collection Encres Marines, Belles Lettres), livre qu’il a écrit en dialogue avec les travaux de François Ansermet et Pierre Magistretti. Autres publications récentes: « L’Éros dans la Grèce antique », Paris (Belin) 2009 (3e éd. de poche), « Mythe et histoire dans l’Antiquité grecque. La narration symbolique d’une colonie », Paris (Les Belles Lettres) 2011 (2e édition révisée et augmentée), « Sentiers transversaux. Entre poétiques grecques et politiques contemporaines », Grenoble (Jérôme Millon) 2008.

Entretien avec David Edwards

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David Edwards est le fondateur du « Laboratoire » à Paris, le noyau de son réseau international d’innovation d’ArtScience Labs. Il enseigne à l’Université d’Harvard à l’École d’ingénierie et des sciences appliquées, et est un membre fondateur de l’Institut Wyss d’Harvard sur l’ingénierie inspirée de la biologie. La base créative de David, Le Laboratoire, est un centre culturel dans le centre de Paris où il travaille en étroite collaboration avec des artistes et des designers, dont des chefs, des compositeurs et des artistes contemporains, pour mener des expériences aux frontières de la science. Ces expériences conduisent à des expositions publiques des travaux en cours et se traduisent souvent par des innovations culturelles, sociales et commerciales. Parmi les innovations commercialisées de David depuis l’ouverture du Laboratoire en 2007 sont « Andrea » (un filtre à base de plantes qui accélère la filtration des gaz toxiques par la matière végétale), « Aeroshot Chocolate » (chocolat sans calories), « Le Whaf » (un générateur de saveurs pour la gastronomie), « Cellbag » (un sac inspiré des cellules pour transporter l’eau dans les pays développés et en développement), le « AeroShot » (caféine aérodynamique) et « WAIHH Quantum Sensations » avec le designer Philippe Starck.

Entretien avec Jean Starobinski

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Jean Starobinski was born in Geneva in 1920. He taught French literature at the universities of Johns Hopkins, Basel and Geneva, where he also gave lectures about the history of ideas and history of medicine. His books have enriched the views of several major works. He has also worked extensively on the contemporary poetic creation, as well as on the issues of interpretation. His essays on the art of the seventeenth century have become classics. His experience as a physician and psychiatrist led him to study the history of melancholy (including Trois Fureurs, 1974). In 2010, he entrusted his archives, consisting of over 40,000 books, at the Archives of the Swiss National Library. In 2012, he published L’Encre de la Mélancolie (Paris, Seuil), Accuser et séduire (Paris, Gallimard) and Diderot, un diable de ramage (Paris, Gallimard).

Entretien avec Gérard Régnier (alias Jean Clair)

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Docteur ès-lettres, Gérard Régnier a suivi des études de philosophie et d’histoire de l’art, d’abord à la Sorbonne puis à l’Université de Harvard aux États-Unis. Il est nommé en 1966 conservateur des musées de France au Musée national d’Art moderne, puis il rejoint l’équipe du Centre Georges Pompidou entre 1980 et 1989. En 1989, il est nommé conservateur général du patrimoine et directeur du Musée national Picasso. Il est par ailleurs, sous le nom de Jean Clair, l’auteur de monographies sur Bonnard, Balthus, Cartier-Bresson, Duchamp, Giacometti, Music, Picasso, Szafran, et de nombreux essais et œuvres littéraires. Il est également collaborateur régulier des revues « Nouvelle Revue Française », « Le Débat », « Commentaire », « La Nouvelle Revue de Psychanalyse », « FMR », etc.

Entretien avec Pascal Dusapin

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Né en 1955 à Nancy (France), Pascal Dusapin a étudié les arts plastiques et les sciences de l’art à l’Université de Paris-Sorbonne. Il a suivi les séminaires donnés par Iannis Xenakis entre 1974 et 1978, et a été chercheur à la Villa Médicis à Rome (1981-1983). Il a reçu de nombreux honneurs depuis le début de sa carrière, dont : en 1994, le Prix Symphonique de la SACEM ; en 1995 le Ministère français de la Culture lui a décerné le Grand Prix National de Musique, puis en 2002 la « Victoire de la Musique » en tant que « Compositeur de l’année ». Il a reçu en 2005 le prix Cino del Duca de l’Académie française des Beaux-Arts. Élevé au rang de « Commandeur des Arts et des Lettres », élus à la Bayerische Akademie der Schönen Künste en juillet 2006 et nommé professeur au Collège de France pour tenir la chaire création artistique pour l’année 2006/2007. Il a composé de nombreuses pièces pour ensemble, pour orchestre et surtout pour solistes et musique de chambre.

Entretien avec Catherine Malabou

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Catherine Malabou enseigne la philosophie à l’Université Kingston au Royaume-Uni. Entre autres ouvrages, elle a publié : L’Avenir de Hegel, Vrin, 1996, Le Change Heidegger, chez Léo Scheer en 2004, Que faire de notre cerveau ? en 2005, Les nouveaux blessés, en 2007 chez Bayard. En tant que philosophe, son nom est associé à un concept « la plasticité » auquel elle a consacré un certain nombre d’ouvrages notamment L’Avenir de Hegel, Plasticité, temporalité et dialectique (Vrin) et La Plasticité au soir de l’écriture en 2005. Elle a également dirigé un colloque intitulé Plasticité qui s’est tenu au Fresnoy et qui a réuni Jacques Derrida, Peter Szondy, Georges Didi-Huberman, Dominique Païni et d’autres personnalités venus des arts, colloque suivi de la publication de ses actes chez Léo Scheer en 2000.

Entretien avec Jean Daviot

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Sorti de l’école d’art de la Villa Arson à Nice, Jean Daviot, utilise la vidéo, la photographie et la peinture. En 1984, il crée un personnage de fiction : l’artiste Walter Pinkrops. À partir de 1994, il réalise des « Ombrographies » en prenant des empreintes de visages et de mains en photocopie, traces qu’il transfère sur la toile. Dans les années 90 et 2000, dans le même esprit de recherche de captations de présences, il cerne les contours des visiteurs de son atelier et les reprend dans des peintures aux contrastes simultanés (série des Visiteurs). Depuis 1995, il réalise des peintures numériques « Ecritures de lumières », où il se sert d’une caméra vidéo comme d’un pinceau.

Entretien avec Carlo Ossola

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Carlo Ossola est critique littéraire italien, professeur de littérature italienne à l’Université de Genève (1976-1982), Padoue (1982-1988) et Turin (1988-1999). Depuis 2000, il est professeur au Collège de France à Paris où il enseigne les littératures modernes de l’Europe néolatine. Il dirige également l’Institut d’Etudes Italiennes (ISI) à l’Université de Lugano et co-dirige la revue Lettere Italiane, ainsi que de la Rivista di storia e letteratura religiosa publiés aux éditions Olschki (Florence). Carlo Ossola est l’auteur de nombreux ouvrages en français et italien. Parmi ses livres récents : Il continente interiore, Venise, Marsilio, 2010 et l’édition, introduction et commentaire de Dag Hammarskjöld, Jalons, Paris, Editions du Félin, 2010.

Entretien avec Carmen Perrin

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Carmen Perrin est née à la Paz en Bolivie. En 1981, elle obtient son diplôme à l’Ecole des Beaux Arts de Genève et en 1986 elle commence à enseigner dans cette institution. En 1993, elle obtient la Bourse Landys et Gyr qui lui permet de vivre et d’occuper un atelier pendant une année à Londres. Actuellement, elle vit et travaille à Genève et occupe aussi régulièrement un atelier en France. Depuis les années 80, Carmen Perrin s’est imposée comme une artiste plasticienne qui réalise des sculptures. Dès les années 90, elle commence à travailler en relation de plus en plus étroite dans des contextes architecturaux et paysagers. En 2005, elle décide d’interrompre sa pratique de l’enseignement pour se consacrer entièrement à sa recherche artistique. Actuellement, elle travaille sur des projets liés à l’espace public et mène, dans l’atelier, une recherche qui articule étroitement la pratique de la sculpture et celle du dessin.

Entretien avec Bernard Moninot

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Dans les années 1970, les dessins et les peintures de Bernard Moninot résultent de la combinaison d’éléments ayant des degrés de réalité différents. Ses travaux sont présentés à la Biennale de Paris en 1971 et 1973, au musée d’Art moderne de Saint-Etienne en 1974, à la Documenta de Kassel en 1977, à la Fondation Maeght en 1979 et à l’ARC en 1980. A partir des années 1980, le dessin s’impose comme l’unique médium, devenant le sujet et l’objet même de sa recherche. Ses œuvres sont visibles dans de nombreuses collections publiques en France et à l’étranger : musée Boymans, Rotterdam; Centre Pompidou, Paris; Frac Picardie; MAC / VAL, Vitry-sur-Seine; Fondation Menil, Houston. Il expose à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris en 1997, à la Fruit Market Gallery d’Edimbourg en 1998, à la National Gallery of Modern Art de Bombay, à Delhi en 2001, à la Galerie Andata en 2003 et à la Galerie Baudoin en 2005. De 1983 à 2006, Bernard Moninot enseigne à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Bourges et d’Angers, puis à celle de Nantes. Depuis 2006, il est professeur à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.

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