Entretien avec Jean Daviot

Présentation

Sorti de l’école d’art de la Villa Arson à Nice, Jean Daviot, utilise la vidéo, la photographie et la peinture. En 1984, il crée un personnage de fiction : l’artiste Walter Pinkrops. À partir de 1994, il réalise des « Ombrographies » en prenant des empreintes de visages et de mains en photocopie, traces qu’il transfère sur la toile. Dans les années 90 et 2000, dans le même esprit de recherche de captations de présences, il cerne les contours des visiteurs de son atelier et les reprend dans des peintures aux contrastes simultanés (série des Visiteurs). Depuis 1995, il réalise des peintures numériques « Ecritures de lumières », où il se sert d’une caméra vidéo comme d’un pinceau.

Entretien avec Carlo Ossola

Présentation

Carlo Ossola est critique littéraire italien, professeur de littérature italienne à l’Université de Genève (1976-1982), Padoue (1982-1988) et Turin (1988-1999). Depuis 2000, il est professeur au Collège de France à Paris où il enseigne les littératures modernes de l’Europe néolatine. Il dirige également l’Institut d’Etudes Italiennes (ISI) à l’Université de Lugano et co-dirige la revue Lettere Italiane, ainsi que de la Rivista di storia e letteratura religiosa publiés aux éditions Olschki (Florence). Carlo Ossola est l’auteur de nombreux ouvrages en français et italien. Parmi ses livres récents : Il continente interiore, Venise, Marsilio, 2010 et l’édition, introduction et commentaire de Dag Hammarskjöld, Jalons, Paris, Editions du Félin, 2010.

Entretien avec Carmen Perrin

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Carmen Perrin est née à la Paz en Bolivie. En 1981, elle obtient son diplôme à l’Ecole des Beaux Arts de Genève et en 1986 elle commence à enseigner dans cette institution. En 1993, elle obtient la Bourse Landys et Gyr qui lui permet de vivre et d’occuper un atelier pendant une année à Londres. Actuellement, elle vit et travaille à Genève et occupe aussi régulièrement un atelier en France. Depuis les années 80, Carmen Perrin s’est imposée comme une artiste plasticienne qui réalise des sculptures. Dès les années 90, elle commence à travailler en relation de plus en plus étroite dans des contextes architecturaux et paysagers. En 2005, elle décide d’interrompre sa pratique de l’enseignement pour se consacrer entièrement à sa recherche artistique. Actuellement, elle travaille sur des projets liés à l’espace public et mène, dans l’atelier, une recherche qui articule étroitement la pratique de la sculpture et celle du dessin.

Entretien avec Bernard Moninot

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Dans les années 1970, les dessins et les peintures de Bernard Moninot résultent de la combinaison d’éléments ayant des degrés de réalité différents. Ses travaux sont présentés à la Biennale de Paris en 1971 et 1973, au musée d’Art moderne de Saint-Etienne en 1974, à la Documenta de Kassel en 1977, à la Fondation Maeght en 1979 et à l’ARC en 1980. A partir des années 1980, le dessin s’impose comme l’unique médium, devenant le sujet et l’objet même de sa recherche. Ses œuvres sont visibles dans de nombreuses collections publiques en France et à l’étranger : musée Boymans, Rotterdam; Centre Pompidou, Paris; Frac Picardie; MAC / VAL, Vitry-sur-Seine; Fondation Menil, Houston. Il expose à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris en 1997, à la Fruit Market Gallery d’Edimbourg en 1998, à la National Gallery of Modern Art de Bombay, à Delhi en 2001, à la Galerie Andata en 2003 et à la Galerie Baudoin en 2005. De 1983 à 2006, Bernard Moninot enseigne à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Bourges et d’Angers, puis à celle de Nantes. Depuis 2006, il est professeur à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.