Entretien avec Gérard Wajcman

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Gérard Wajcman est écrivain et psychanalyste. Maître de conférences au Département de psychanalyse de l’Université ParisVIII, il est aussi membre de l’Ecole de la Cause freudienne. Le décryptage de l’image mais aussi l’omnipotence du « regard » dans notre siècle sont des sujets qui imprègnent les analyses et les livres de cet amateur d’art et de théâtre.

Entretien avec Marie-Josée Mondzain

Marie-José Mondzain est une philosophe et écrivain française. Elle est aussi directrice de recherche au CNRS (Goupe de sociologie politique et morale, Ecole des hautes études en sciences sociales-EHESS). Spécialiste de l’image, elle étudie le rapport à l’image, que ce soit l’iconoclasme depuis la période byzantine ou ses travaux plus récents sur la nature du regard et la manière de dire ce que l’on voit et de faire voir. Marie-José Mondzain s’est aussi beaucoup interrogée sur la violence des images et s’intéresse à l’art contemporain.

Entretien avec Alice Winocour

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Après des études de Droit, la jeune Alice Winocour entre à la FEMIS dans la section production tout d’abord, pour finalement intégrer la section scénario. En 2003, elle co-écrit et joue dans le court-métrage Orphée, adaptation du célèbre mythe. Vainqueur en 2004 du Prix de l’Avenir du meilleur scénario récompensant de jeunes scénaristes, elle écrit et réalise son premier court-métrage Kitchen en 2005 avec Elina Löwensohn dans le rôle principal, court-métrage qui sera présenté à Cannes en compétition cette même année. En 2006, elle va retrouver Elina Löwensohn pour un moyen métrage dont le tournage se déroulera en Suisse. En 2011, la jeune femme réalise Augustine, son premier long métrage avec Soko et Vincent Lindon.

Entretien avec Pierre de Senarclens

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Professeur de relations internationales à la Faculté des sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne

Directeur de la Division des droits de l’homme et de la paix à l’UNESCO de 1980 à 1983

Secrétaire exécutif de la Commission sur la population et la qualité de la vie à l’UNESCO de 1992 à 1994

Membre fondateur (en 1986) et Président du Conseil de l’OMCT (Organisation mondiale contre la torture) jusqu’en 2002. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages portant sur l’histoire des idées, sur l’histoire et la sociologie des relations internationales contemporaines, notamment Yalta, 1985 ; La crise des Nations Unies (1988) ; De Yalta au Rideau de fer (1993) ; Politique internationale (1992, 5 éditions) ; Mondialisation, souveraineté et théorie des relations internationales, (1998, 4 éditions) L’humanitaire en catastrophe (1999), Critique de la mondialisation (2003) Son dernier ouvrage s’intitule Le nationalisme. Le passé d’une illusion (2010).

Entretien avec Jean Liermier

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Directeur du Théâtre de Carouge-Atelier de Genève depuis 2008, Jean Liermier est diplômé de l’École supérieure d’art dramatique de Genève. Il débute sur les planches en 1992 sous la direction, entre autres, de Claude Stratz, d’Hervé Loichemol et de Philippe Morand. Assistant à la mise en scène d’André Engel au Centre dramatique national de Savoie, le Franco-Suisse collabore également avec Claude Stratz à la mise en scène Des Grelots du Fou de Pirandello à la Comédie Française. Qu’il s’agisse de théâtre ou d’opéra, Jean Liermier aime revisiter les classiques afin de les rendre accessibles à tous. C’est dans cet esprit qu’il crée Les Noces de Figaro à l’Opéra national de Lorraine à Nancy en 2007, Le Médecin malgré lui de Molière au Théâtre des Amandiers à Nanterre en 2007, Le Jeu de l’amour et du hasard de Marivaux en 2008, L’École des femmes en 2010, Harold et Maude en 2011, Figaro ! en 2012 et Antigone de Sophocle l’automne dernier. Il met en scène en ce moment même Le Malade imaginaire au Théâtre de Carouge

Entretien avec Hervé Loichemol

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Hervé Loichemol, né à Mostaganem (Algérie), suit des études d’art dramatique à l’École du Théâtre National de Strasbourg. Comédien, il joue notamment Marivaux, Aristophane, Musset, Shakespeare, Pirandello. Metteur en scène, il présente plusieurs pièces au Festival d’Avignon?: Vie de Gundling, Héraklès 5 et Hamlet-machine de H. Müller (1983), L’École des femmes de Molière (1984) et Lever les yeux au ciel de M. Beretti (2006). Entre 1994 et 2000, il travaille en Bosnie (Hamlet-machine de H. Müller à Sarajevo et en tournée, Quartett de H. Müller et Dans la solitude des champs de coton de B.M. Koltès). De 1999 à 2002, il est administrateur du Château de Voltaire et directeur artistique de l’Auberge de l’Europe, à Ferney-Voltaire. Il dirige la Comédie de Genève depuis juillet 2011. Il a également enseigné à la Comédie de Saint-Étienne, au Théâtre National de Strasbourg, aux Conservatoires de Lausanne et de Genève. Parmi ses mises en scène les plus récentes, on peut citer?: Les Juifs et Minna von Barnhelm de G. E. Lessing (Comédie de Genève, 2011) et Le Citoyen de D. Guénoun (Comédie de Genève, 2012), Siegfried, nocturne de Olivier Py et Michael Jarrell (Comédie de Genève, 2013), Shitz (Comédie de Genève, 2014).

Entretien avec Vincent Barras

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Vincent Barras, médecin et historien, est professeur ordinaire à l’Université de Lausanne (histoire de la médecine) et enseigne également à l’Ecole supérieure d’art et de design de Genève (théorie du son). Il est membre des Editions Contrechamps à Genève (musique et esthétique contemporaine). Il a publié de nombreux livres, essais, articles sur la théorie du corps, la médecine et la psychiatrie, la poésie et la musique contemporaine, et a traduit des ouvrages de Galien, Sanguineti, W. Adorno, Séféris, Cage, Gomringer, Mon, Cutts, Lax.

Entretien avec Jean Claude Ameisen

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Jean Claude Ameisen est médecin et chercheur, professeur d’immunologie à l’Université Paris Diderot. Ses recherches depuis plus de vingt ans concernent l’origine des phénomènes d’autodestruction cellulaire au cours de l’évolution du vivant et le rôle de la « mort cellulaire programmée » dans le développement des maladies. Il a été nommé en novembre 2012 président du Comité consultatif national d’éthique de France. Impliqué dans le développement des relations entre science, culture et société, il est directeur du Centre d’études du vivant (Institut des Humanités de Paris – Université Paris Diderot), et membre du Conseil scientifique du Collège international de Philosophie. Il est l’auteur notamment de « La sculpture du vivant. Le suicide cellulaire ou la mort créatrice » (Points Seuil), prix Jean Rostand, et prix Biguet de philosophie de l’Académie française ; « Dans la lumière et les ombres. Darwin et le bouleversement du monde » (Points Seuil) ; « Les Couleurs de l’oubli » (avec François Arnold, L’Atelier) ; « Quand l’art rencontre la science » (avec Yvan Brohard, La Martinière) et « Sur les épaules de Darwin. Les battements du temps » (France Inter/LLL).

Entretien avec Guillemette Bolens

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Guillemette Bolens a obtenu une Licence ès Lettres à l’Université de Genève, un PhD à l’Université de Pennsylvanie (USA), et un Doctorat en Littératures comparées à l’Université de Genève en 1998. Nommée professeure ordinaire en 2005, elle devient vice-doyenne de la Faculté des Lettres en 2008, puis vice-rectrice de l’Université de Genève en 2011. Elle est en charge de la chaire de littérature médiévale au département d’anglais de la Faculté des Lettres. Sa recherche est interdisciplinaire et porte sur l’histoire du corps, la cognition motrice et l’intelligence kinésique de l’Antiquité à nos jours. Dans cette perspective, elle a publié des articles aussi bien sur Homère, Virgile, Quintilien, Chrétien de Troyes, Chaucer, Joyce et Proust que sur Buster Keaton, Jacques Tati et Charlie Chaplin. Elle a reçu le Prix Latsis et le Prix Barbour pour « La Logique du corps articulaire: les articulations du corps humain dans la littérature occidentale », Presses Universitaires de Rennes, 2000 (réimpression 2007). Son livre « Le Style des gestes : corporéité et kinésie dans le récit littéraire » (BHMS, 2008, Préface d’Alain Berthoz, Collège de France) a été publié en anglais aux Presses Universitaires de Johns Hopkins en 2012 sous le titre « The Style of Gestures: Embodiment and Cognition in Literary Narrative ».

Entretien avec Jean-Michel Besnier

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Jean-Michel Besnier est professeur de Philosophie à l’Université Paris-Sorbonne et membre du Centre de Recherches en Epistémologie Appliquée (CREA, UMR CNRS et Ecole Polytechnique). Il est membre du Comité d’Ethique du CNRS (jusqu’en juin 2011), du Conseil scientifique de l’Institut des Hautes Etudes en Science et Technologie et du Conseil d’administration de Universcience. Il a été directeur scientifique du secteur Sciences et Société du Ministère de la Recherche (jusqu’en avril 2011). Parmi ses dernières publications : La Croisée des sciences (Le Seuil 2006), Demain les posthumains. Le futur a-t-il encore besoin de nous ? (Fayard 2010), La Science en jeu, avec E. Klein, H. Wismann et H. Le Guyader (Actes Sud 2011) et L’Homme simplifié. Le syndrome de la touche étoile (Fayard 2012). Il dirige la collection Mélétè aux éditions Le Pommier. Ses recherches actuelles concernent essentiellement l’impact philosophique et éthique des sciences et des techniques sur les représentations et les imaginaires individuels et collectifs.

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