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Carmen Perrin est née à la Paz en Bolivie. En 1981, elle obtient son diplôme à l’Ecole des Beaux Arts de Genève et en 1986 elle commence à enseigner dans cette institution. En 1993, elle obtient la Bourse Landys et Gyr qui lui permet de vivre et d’occuper un atelier pendant une année à Londres. Actuellement, elle vit et travaille à Genève et occupe aussi régulièrement un atelier en France. Depuis les années 80, Carmen Perrin s’est imposée comme une artiste plasticienne qui réalise des sculptures. Dès les années 90, elle commence à travailler en relation de plus en plus étroite dans des contextes architecturaux et paysagers. En 2005, elle décide d’interrompre sa pratique de l’enseignement pour se consacrer entièrement à sa recherche artistique. Actuellement, elle travaille sur des projets liés à l’espace public et mène, dans l’atelier, une recherche qui articule étroitement la pratique de la sculpture et celle du dessin.

Dans les années 1970, les dessins et les peintures de Bernard Moninot résultent de la combinaison d’éléments ayant des degrés de réalité différents. Ses travaux sont présentés à la Biennale de Paris en 1971 et 1973, au musée d’Art moderne de Saint-Etienne en 1974, à la Documenta de Kassel en 1977, à la Fondation Maeght en 1979 et à l’ARC en 1980. A partir des années 1980, le dessin s’impose comme l’unique médium, devenant le sujet et l’objet même de sa recherche. Ses œuvres sont visibles dans de nombreuses collections publiques en France et à l’étranger : musée Boymans, Rotterdam; Centre Pompidou, Paris; Frac Picardie; MAC / VAL, Vitry-sur-Seine; Fondation Menil, Houston. Il expose à la galerie nationale du Jeu de Paume à Paris en 1997, à la Fruit Market Gallery d’Edimbourg en 1998, à la National Gallery of Modern Art de Bombay, à Delhi en 2001, à la Galerie Andata en 2003 et à la Galerie Baudoin en 2005. De 1983 à 2006, Bernard Moninot enseigne à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de Bourges et d’Angers, puis à celle de Nantes. Depuis 2006, il est professeur à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris.

Vittorio Gallese is Professor of Physiology at the Dept. of Neuroscience of the University of Parma, and a trained neurologist. Neuroscientist, his research interests focus on the cognitive role of the motor system and on an embodied account of social cognition. His major contribution is the discovery, together with his colleagues of Parma, of mirror neurons and the elaboration of a theoretical model of social cognition – embodied simulation theory. He worked at the University of Lausanne, at the Nihon University of Tokyo, and at the University of California at Berkeley. He received the Grawemeyer Award for Psychology in 2007, the Doctor Honoris Causa from the Catholic University of Leuven in 2010, and the Arnold Pfeffer Prize for Neuropsychoanalysis in 2010.

Agnès Thurnauer was born in 1962. Self-educated in painting, she graduated in video film at ENSAD in Paris. She exhibited in France and abroad, at the Biennale de Lyon, Tokyo Palace, Pompidou Center, CCC in Tours or SMAK in Ghent. In 2012, she participates in several exhibitions, such as « The plasticity of language » and « The Hidden Mother » in Paris, « elles@centrepompidou » in Seattle. She prepares the publication of her « Notes d’atelier » and continues a practice of publishing books and multiples. Her work is in major public and private collections.

Lucienne Peiry, docteure en histoire de l’art, a été nommée directrice de la recherche et des relations internationales de la Collection de l’Art Brut, à Lausanne, après avoir dirigé pendant dix ans ce musée (2001-2011). Elle a consacré sa thèse de doctorat à l’Art Brut et à l’histoire de la collection réalisée par le peintre français Jean Dubuffet (l’actuelle Collection de l’Art Brut de Lausanne) ; son étude a été publiée aux éditions Flammarion (français, anglais, allemand ; 1997, plusieurs rééditions). Auteur de nombreux ouvrages et articles consacrés à ce sujet, elle est également à l’origine de plusieurs films documentaires sur des auteurs d’Art Brut, qui ont pris part aux expositions qu’elle a conçues et organisées à la Collection de l’Art Brut et à l’étranger (Europe, Japon, Australie). Lucienne Peiry enseigne également à l’EPFL, au collège des Humanités.

Ancien élève de l’Ecole normale supérieure, agrégé de philosophie, Alain Grosrichard a enseigné au département de psychanalyse de l’Université de Vincennes, dirigé par Jacques Lacan, avant d’être nommé professeur de littérature française à l’Université de Genève. Il est président de la Société Jean-Jacques Rousseau. Il a publié de nombreux travaux sur Rousseau et le siècle des Lumières, dont Structure du sérail, la fiction du despotisme asiatique à l’âge classique (Seuil).

René Frydman a été chef du service de gynécologie-obstétrique et de médecine de la reproduction de 1990 à 2010 à l’hôpital Antoine Béclère, Clamart, et Chef du Pôle Femme Couple Embryon Enfant (2006-2011). Il a été à l’initiative des traitements d’assistance médicale à la procréation en France. Au cours de sa carrière, il fut responsable d’équipe de recherche au sein de l’unité INSERM 782 (2006-2010), directeur d’enseignement à la Faculté de médecine PARIS XI et responsable du projet médical de la maternité de l’hôpital Bicêtre. Il a aussi été membre du Comité national des Droits de l’Homme (1987-1988) et du Comité national consultatif d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé (1986-1990), chargé de mission bioéthique auprès du ministre de la santé (1992), a participé au plan de périnatalité auprès du secrétaire d’Etat à la santé (1997-1998) et fut conseiller technique auprès du ministre de la recherche (2001-2002).

Jacques Vincey fait des études de lettres avant d’entrer au Conservatoire de Grenoble en 1979. En 1983, il joue sous la direction de Patrice Chéreau dans Les Paravents de Jean Genet. Il poursuit sa carrière de comédien en travaillant avec de nombreux metteurs en scène tels Bernard Sobel, Robert Cantarella, Luc Bondy, André Engel, ou encore Laurent Pelly. En 1995, il fonde la Compagnie Sirènes, dont il assure la direction artistique. Gloria, l’un de ses premiers spectacles, remporte un vif succès et se fait tout de suite une place au Festival Avignon In en 2001. Il enchaîne ensuite de nombreuses mises en scène telles que Le Belvédère d’Ödon von Horvath (2004), Mademoiselle Julie d’August Strindberg (2005), Madame de Sade de Yukio Mishima (2008), La Nuit des Rois de William Shakespeare (2009), Jours souterrains d’Arne Lygre (2011), Les Bonnes de Jean Genet (2011-2012).

Henri Atlan est Docteur en Médecine et Docteur es-Sciences d’Etat. Il est professeur émérite de biophysique aux universités de Paris VI et de Jérusalem. Il est aussi directeur d’Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS) à Paris et directeur du Centre de Recherche en Biologie Humaine et « scholar in residence » en Philosophie et Ethique de la Biologie, à l’Hôpital Universitaire Hadassah de Jérusalem.

Pierre Magistretti et François Ansermet reçoivent les créateurs du spectacle Ex Vivo / In Vitro, Jean-François Peyret et Alain Prochiantz, ainsi que des comédiens de la Compagnie Tf2. Le thème de ce spectacle reprend la question « naître ou ne pas naître » sur le terrain des technologies du vivant, croisement entre l’imaginaire du théâtre et le domaine de la science. Aujourd’hui, les positions paraissent inconciliables entre un discours religieux qui pose la vie comme un don, et celui d’une pratique scientifique et technique qui considère le vivant comme manipulable. Ce spectacle est sponsorisé par la Fondation Agalma et sera produit en novembre au Théâtre de la Colline à Paris.